Incorporation à la biosphère !

A l’instar du 7eme continent qui est un véritable désastre écologique, nous vivons en ce moment une profonde mutation de notre flore.

En cause, l’incorporation grandissante à la biosphère, c’est à dire au monde végétal qui nous entour, d’un nombre croissant de déchets ménagers abandonnés par des concitoyens ou portés par le vent.

Depuis plusieurs années je fais le constat de ce drame écologique et je pense qu’il faut se hâter de prendre ce problème à bras le corps en changeant nos habitudes et peut être en revoyant nos moyens de collecte.

Il faudrait surtout une plus grande implication politique dans ce domaine.

Pour vous rappeler quelques chiffres et comprendre comme cela devient urgent de se pencher sur ce sujet il faut garder à l’esprit les durées de vie des principaux déchets que l’on retrouve dans la nature :

Outre l’aspect esthétique il faut y voir une menace à plus ou moins long terme pour la nature bien sûre mais aussi pour l’homme.

On a beaucoup entendu parler grâce aux médias du combat mené par bon nombre d’association contre le plastique et qui ont pesé de tout leur poids pour faire interdire d’abord les sacs plastiques puis maintenant les objets en plastiques à usage unique. On a aussi tous vue la photo d’une tortue prise dans un cerclage en plastique ou avec une paille dans le nez mais cela va au-delà de ces images d’Épinal.

Hier encore je parlais avec des pêcheurs qui me rappelaient que la pêche à l’anguille est toujours interdite dans la Vallée de la Somme depuis de nombreuses années comme un peu partout en France à cause de la pollution au PCB (renseignements pris la pêche à l’anguille est de nouveau autorisé dans la Vallée de la Somme depuis cet été après 13 ans d’interdiction).

Ailleurs ce sont des zones agricoles rendues non cultivable à cause de la teneur en plomb puis réhabilitées pour y construire des habitation . Résultat, une quantité anormale d’enfants atteins de saturnisme et le développement de cancer.

A ce stade, je trouve important de rappeler qu’il n’est pas question de faire la morale ni à celui qui jette, ni à celui qui ne ramasse pas mais plutôt d’attirer l’attention sur l’importance qu’un simple geste peut avoir sur l’environnement. Je crois même qu’au vue de tout les dommages industriels et de tous les choix politique. Ce serait honteux de faire culpabiliser le citoyen en lui faisant croire que tout repose sur ses épaules.

Je crois qu’il faut pointer le doigt sur le manque d’implication politique et le manque de moyens par les collectivités et par tous ceux qui ont en charge de gérer l’espace commun qui nous entourent.

Il y a bien sure le problème de la production des matières d’emballage et le problème du recyclage de ces memes matières qu’il faudra résoudre tôt ou tard. Il est évident par exemple qu’avec les 9 milliards de tonnes de plastique fabriqués dans le monde, soit 10 tonnes par secondes, et les seulement 5 % de matière plastique recyclées on est en droit de se demander ce que deviennent les 95 % restant. Juste un indice, en cherchant bien vous retrouverez plus de la moitié dans la nature.

Pour ce qui est de cette article, nous nous penchant sur le quoi faire pour empêcher que ces matières d’emballage finissent dans la nature et surtout finissent par s’incorporer à la flore.

J’ai constaté tout d’abord que la plupart des villes ou des agglomérations qui mettaient les moyens étaient plus propres. J’ai vue des hyper-centres, des banlieues mais aussi des parcs et autres bois ou bords de rivières nettoyés régulièrement.

Il n’y a pas de secret c’est une question d’investissements et de gros sous. C’est dans ces mêmes villes par exemple, que l’on voit régulièrement des cantonniers et que l’on trouve des poubelles ou des cendriers vidés régulièrement aux quatre coins des rues.

A contrario, c’est dans les communes ou l’enveloppe attribué à l’entretient des rues, des espaces de vie et des espaces vert est la plus faible que l’on voit se multiplier des zones sales.

Ensuite j’ai constaté un nombre grandissant de décharges sauvages, surtout dans nos campagnes, sur les bords des routes, dans les champs et même jusqu’au milieu des bois.

J’ai vue aussi la plupart des poubelles publiques sur le long des départementales sont remplies à ras bord et débordant de sacs poubelles. En menant mon enquête je me suis aperçu que bon nombre de concitoyens y jettent ce qu’il est de bon ton d ‘appeler des déchets résiduels.

En cause, la politique numéraire des agglomérations et des communautés de communes qui sous-traitent la collecte des déchets ménagers à des entreprises et qui facturent de plus en plus chère la collecte de ces fameux déchets résiduels soi-disant pour inciter les administrés à mieux trier en recyclant et à compostant le plus possible. Le résultat est l’inverse. De plus en plus de personnes basculent dans l’incivilité pour payer moins de taxes sur les déchets.

Enfin et pour finir j’ai déjà parlé à plusieurs reprises de la problématique liée à l’entretien des espaces verts et de la non prise en compte des déchets avant les tontes de pelouses dans les lieus publics ou privés et avant le fauchage des hautes herbes le long des routes.

Résultat, des bords de routes, des abords de zones commerciales ou industrielles mais aussi des parcs et bords de rivières où les déchets sont devenue si petits qu’on y fait plus attention mais qui selon moi deviennent de plus en plus dangereux.

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